|
I. Préhistoire 1972-1981
Une seule police, heureusement non proportionnelle, était utilisée. Le papier était fixé sur l’imprimante par deux bandes latérales perforées et prédécoupées. Une imprimante de type IBM 1403 mesurait environ 2 m de large, 1,70 de haut et 1,20 de profondeur. Exceptionnellement du papier blanc était utilisé et encore plus rarement du papier dit bristol ; un peu comme du papier Canson. Le format de la feuille restait le même.
et pour les premiers dessins :
*
la carte 'perforée' 80 colonnes (à peu prés à échelle réelle) qui servait à l'entrée des informations dans l'ordinateur grâce à un lecteur de cartes où on insérait des 'decks' (paquets) de cartes
La technique pour réaliser de tels dessins consistait à reproduire à l'échelle réelle, d'un trait léger le dessin original sur du papier informatique quadrillé. Le quadrillage devait correspondre à la frappe de l'imprimante; un papier calque servait à la reproduction du dessin original. Puis carreau par carreau, le dessinateur substituait le trait par un ou plusieurs caractères alphanumériques. Il lui restait à commencer la transcription informatique : première ligne, caractère un, deux, etc., suite de la première ligne, caractère un, deux, etc. Puis ligne avec surimpression de quelques caractères, idem pour une troisième, puis passage à la deuxième ligne du dessin. Imaginez; 6 cartes perforées étaient souvent nécessaires pour une ligne de dessin. Soit plus de 500 cartes pour l'oeuvre (empilez 16 jeux de 32 cartes et vous aurez une idée du travail). En ayant la maîtrise de ces techniques la réalisation de la BMW RS90 (d'après photo) me pris une centaine d'heures (galerie perso). Dans les années 80, les imprimantes utilisant des techniques proches de l'offset d'imprimerie (IBM3800) permirent la reproduction de photographies noir et blanc et les premiers écrans couleur (IBM3279) la visualisation d'histogrammes et camemberts en couleurs. En terme d'avancée de l'art graphique informatisé liée à ces nouvelles technologies des 'mainframes', je n'ai ni souvenirs ni documents. Passons donc à l'époque 2. |