Annexe

Quelques définitions de termes ou sigles utilisés dans ce petit historique.

Qu'est-ce que le code ASCII ?
La mémoire de l'ordinateur conserve toutes les données sous forme numérique. Il n'existe pas de méthode pour stocker directement les caractères. Chaque caractère possède donc son équivalent en code numérique : c'est le code ASCII (American Standard Code for Information Interchange - traduisez « Code Americain Standard pour l'Echange d'Informations »).
Le code ASCII de base représentait les caractères sur 7 bits (c'est-à-dire 128 caractères possibles, de 0 à 127).

EBCDIC
De l'anglais : Extended Binary Coded Decimal Interchange Code )
L'un des plus courants des codes alphanumériques, largement utilisé dans les matériels IBM. Il propose sur 8 bits 256 combinaisons pour les majuscules, les minuscules, la ponctuation et les caracactères.

Binaire et hexadécimal
Le codage décimal est celui que nous utilisons tous les jours : il se fait en base 10 avec les 10 chiffres de 0 à 9. Le codage binaire (en base 2) ne connaît que 2 chiffres : 0 et 1. C’est la base de l’électronique informatique : 0 le courant ne passe pas, 1 le courant passe. Donc un nombre binaire est beaucoup plus long qu’un nombre décimal : 10 s’écrit 1010 en binaire.
En hécadécimal le codage est en base 16, avec les 10 premiers chiffres (0 à 9), plus les 6 premières lettres de l’alphabet (A à F). Comme il y a plus de chiffres hexadécimaux que de chiffres décimaux, le codage sera plus court. Le nombre 10 (décimal) s’écrit A en hexadécimal. L’avantage de l’hexadécimal est que chaque chiffre hexadécimal est composé de 4 chiffres binaires : "A" hexadécimal = "1010" binaire.


Voici les codes binaire et hexadécimal de quelques nombres
décimal    binaire       hexadécimal
0     0000 0000 00
1     0000 0001 01
2     0000 0010 02
3     0000 0011 03
4     0000 0100 04
5     0000 0101 05
6     0000 0110 06
7     0000 0111 07
8     0000 1000 08
9     0000 1001 09
10    0000 1010 0A
11    0000 1011 0B
12    0000 1100 0C
13    0000 1101 0D
14    0000 1110 0E
15    0000 1111 0F
16    0001 0000 10
17    0001 0001 11
126   0111 1110 7E
127   0111 1111 7F
 

Le basic est un langage de programmation de haut niveau, inventé en 1964 par John George Kemeny (1926-1993) et Thomas Eugene Kurtz (1928-) au « Dartmouth College ». Il fut conçu de façon à permettre aux étudiants des filières non scientifiques d'utiliser les ordinateurs. En effet, à l'époque, l'utilisation des ordinateurs nécessitait l'emploi d'un langage de programmation dédié, ce dont seuls les spécialistes étaient capables.
Le nom « basic » est l'acronyme de : Beginner's All-purpose Symbolic Instruction Code. Cet acronyme est lié au nom d'un article non-publié de Thomas Kurtz, et n'a aucun rapport avec les séries intitulées « Basic English » de C. K. Ogden. Les concepteurs du langage souhaitaient qu'il soit du domaine public, ce qui favorisa sa propagation.
Le basic est indissociable de l'apparition, dans les années 1980, de la micro-informatique grand public. En effet, la plupart des micro-ordinateurs vendus durant cette période étaient fournis avec un interpréteur basic, et quelques calculatrices programmables en furent même dotées.

CP/M (Control Program for Microprocessors) est l'ancêtre du DOS (le DOS, Disk Operating System n'en n'est qu'un clône et Bill Gates n'a rien inventé) CP/M écrit au départ en 1973 par Gary Kildall devint le premier OS (Operating System / Système d'exploitation) pour micro par l'intermédiaires d'associations d'utilisateurs. C'est Digital Research et la 'softcard Z80' de Microsoft  qui feront sont succès et décideront IBM a l'étouffer, car le géant ne pouvait voir l'émergence d'un standard où il aurait été absent; donc appel à Mr Gates et naissance du DOS en 1981. 

RECURSIVITE

Un algorithme est dit récursif lorsqu'il s'appelle lui même. Attention, la récursivité peut être cachée si par exemple un algorithme A appelle un algorithme qui B qui appelle l'algorithme A. Pour exemple l'algorithme récursif le plus simple et le plus connu :
Algo Factorielle(entier n) : retourne un entier
debut
si n=1 alors retourner 1
sinon retourner n*factorielle(n-1)
fin

 

CGA
Color Graphic Adapter ou Adaptateur Graphique Couleur est apparu en 1981 peu après le mode MDA avec l'arrivée de l'IBM PC-XT. Ce mode graphique permettait :
un affichage en mode texte amélioré, permettant d'afficher les caractères avec 4 couleurs un affichage en mode graphique permettant d'afficher les pixels en 4 couleurs avec une résolution de 320 pixels par 200 (notée 320x200)

EGA
L'Enhanced Graphic Adaptor ou Adaptateur Graphique Enrichi, est un ancien standard d'affichage graphique. Il se trouve en terme de fonctionnalités entre le CGA et le VGA.Introduit en 1984 par IBM pour son nouvel ordinateur personnel PC-AT, l'EGA est en partie compatible avec le CGA, et peut afficher une image de 16 couleurs en 640x350 pixels. Les cartes graphiques EGA comprenaient une ROM de 16 kilo-octets d'extension au BIOS, et un générateur d'adresses Motorola MC6845.
En 640x350, chacune des 16 couleurs peut être définie par une couleur RGB, via un mécanisme de palette graphique. Chaque couleur pouvant être choisie parmi 64 (deux bits par pixel pour le rouge, le vert, et le bleu). L'EGA inclu aussi les modes 16 couleurs du CGA 640x200 et 320x200. Seuls les 16 couleurs CGA/RGBI étaient alors disponibles. Les autres modes CGA étaient aussi présents, bien que l'EGA ne soit pas 100 % compatible matériellement avec le CGA. Par contre, les cartes EGA peuvent s'accomoder d'un moniteur MDA par le biais de cavaliers sur la carte. Seul le mode 640x350 est alors disponible dans ce cas.
Le standard EGA fut rendu obsolète par l'introduction du VGA par IBM en avril 1987, dans la gamme d'ordinateurs PS/2. 

VGA
Le Video Graphics Array (VGA) ou Espace Graphique Video est un standard d'affichage pour ordinateurs lancé en 1987 par IBM sous le nom MCGA mais rapidement oublié. Le VGA appartient donc à la famille de standards d'IBM et reste compatible avec les précédents formats. Il peut être vu comme une amélioration des précédents EGA et CGA.
Comme d'autres réalisation d'IBM, VGA a été très largement cloné par d'autres fabricants. Bien que sa forme fût obsolète, dépassée par le standard XGA, c'est le dernier standard IBM que la majorité des fabricants ont décidé de suivre pour les architectures PC. Il fut ensuite dépassé par le standard SVGA.
Le terme VGA désigne aussi bien un mode d'affichage (640 x 480 etc.) qu'une connectique (DB9). 

RGB : Red - Green - Blue

Le codage RGB, mis au point en 1931 par la Commission Internationale de l'Eclairage (CIE) consiste à représenter l'espace des couleurs à partir de trois rayonnements monochromatiques de couleurs : Rouge, Vert, Bleu.Cet espace de couleur correspond à la façon dont les couleurs sont généralement codées informatiquement, ou plus exactement à la manière dont les tubes cathodiques des écrans d'ordinateurs représentent les couleurs.

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